Contrôle des particules et de la contamination

Le maintien de niveaux stricts de propreté est essentiel dans des secteurs tels que l’industrie pharmaceutique, l’électronique, la biotechnologie et l’aérospatiale. Les entreprises investissent dans la recherche et le développement pour créer des solutions de contrôle des particules et de la contamination de nouvelle génération, alors que la demande d’environnements propres plus efficaces et plus fiables augmente.

Pour les entreprises canadiennes actives dans ce domaine, le programme de crédit d’impôt pour la recherche scientifique et le développement expérimental (RS&DE) représente une opportunité précieuse. De nombreuses innovations dans le domaine des salles blanches, des modules de filtration par ventilateur, des hottes de laboratoire et des enceintes peuvent être considérées comme des activités de RS&DE. Cela est particulièrement vrai lorsque ces projets impliquent des incertitudes technologiques qui nécessitent une investigation systématique.

Qu’est-ce qui relève de la RS&DE en matière de contrôle des particules et de la contamination ?

Pour être admissibles au titre de la RS&DE, les projets doivent aller au-delà des améliorations de routine. Les travaux doivent viser à résoudre des incertitudes scientifiques ou technologiques pour lesquelles il n’existe pas de solution immédiate. Dans le contexte du contrôle des particules et de la contamination, il s’agit souvent d’expérimenter de nouvelles conceptions, de nouveaux matériaux et de nouveaux systèmes de surveillance.

Voici quelques exemples de domaines dans lesquels les entreprises de ce secteur peuvent être confrontées à des activités de RS&DE éligibles :

Développement de technologies de filtration avancées

• Activité : Création de nouvelles configurations de filtres pour les salles blanches ou de modules de filtres pour ventilateurs afin d’améliorer la capture des particules en suspension dans l’air.
• Incertitude : Déterminer la bonne combinaison de matériaux et de structures pour maximiser les performances dans différentes conditions environnementales et pour différentes tailles de particules.

Améliorer la conception des salles propres

• Activité : Expérimenter des configurations de flux d’air, des différentiels de pression et des dispositions spatiales pour réduire les risques de contamination.
• Incertitude : Prévoir comment les changements de conception influenceront le flux d’air et le confinement dans divers cas d’utilisation ou classifications de salles blanches.

Améliorer les performances des hottes de laboratoire

• Activité : Réaménagement des hottes de laboratoire afin d’améliorer le confinement des matières dangereuses tout en maintenant l’ergonomie et l’efficacité opérationnelle.
• Incertitude : équilibrer l’efficacité du confinement avec la dynamique de l’écoulement de l’air et l’accessibilité de l’utilisateur dans différentes applications.

Intégration de capteurs intelligents et surveillance en temps réel

• Activité : Mise en place de capteurs basés sur l’IdO pour surveiller les niveaux de particules, la température, l’humidité et la pression atmosphérique en temps réel.
• Incertitude : Étalonner les capteurs pour garantir leur précision dans des environnements fluctuants et développer des algorithmes qui interprètent efficacement de vastes ensembles de données.

Essai de matériaux innovants pour les boîtiers

• Activité : Évaluation de nouveaux matériaux qui résistent à l’accumulation de la contamination et simplifient les procédures de décontamination.
• Incertitude : Vérifier comment ces matériaux se comportent au fil du temps dans des environnements à forte utilisation ou dans le cadre de protocoles de stérilisation rigoureux.

Conception de modules de filtrage de ventilateurs efficaces sur le plan énergétique

• Activité : Développer des modules de filtres de ventilateurs qui minimisent la consommation d’énergie sans compromettre la propreté de l’air.
• Incertitude : Identifier l’équilibre idéal entre les débits d’air, la consommation d’énergie et l’efficacité de la filtration.

Votre R&D est-elle admissible à la RS&DE ?

Les entreprises qui travaillent sur des systèmes de contrôle de la contamination s’engagent souvent dans des processus d’essais et d’erreurs, dans le développement de prototypes et dans l’expérimentation technique. Ces efforts génèrent généralement des documents, tels que des résultats d’essais, des notes techniques et des modifications de conception, qui sont tous essentiels pour étayer une demande d’aide à la RS&DE.

Si votre entreprise développe des technologies innovantes pour les salles blanches ou améliore les systèmes existants pour mieux contrôler les particules, votre travail peut donner droit à des crédits d’impôt substantiels.

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